Ludwig a une soixantaine d'années. Il est allemand, mais vit à Paris. Il est seul, chez lui, lorsqu'il reçoit un courrier de son meilleur ami, Michaël, qu'il n'a pas revu depuis plus de trente ans. Cette lettre, il la reçoit parce que son ami vient de mourir. Dans cette lettre, il lui demande de retrouver une fille, un amour commun que Ludwig avait presque oublié. Il part à la recherche de cette Sandra, un amour d'été qu'il n'a plus revu depuis les années trente.
En parallèle, nous lisons la correspondance échangée entre Michael et Sandra durant cette période. On y découvre aussi le journal intime de Janine, la femme de Ludwig. Et puis il y a ces dialogues entre Ludwig et une vieille femme, dans un lieu tout blanc, qui représente le purgatoire, là où les âmes tentent de retrouver leur chemin.
Cette recherche se fera dans la douleur. En effet, revenir sur le passé, c'est se souvenir avoir été un officier nazi, un commandant de camp de travail, durant la guerre. C'est aussi voir les autres directions, celle de Michaël, qui refusa la guerre, ou celle de Sandra, qui la fuyait.
Et si contrairement à ce que pensait Ludwig jusque-là, il avait eu la chance de recroiser Sandra, comme pensionnaire, dans un de ses camps, sans avoir eu le malheur de la reconnaître? Et si Michael avait as-sisté à ces retrouvailles?
